Extrait de discussion

Salut à tous !

j'ai eu, il y à fort longtemps, une discussion avec un internaute sur un forum et je viens de retrouver l'extrait en rangeant mes archives. Voici comment commence l'échange, que lui auriez-vous répondu ?^^


 Que dois-je faire ? Me nourrir d'un futur imaginaire ou approfondir la richesse que m'apporte le présent ?

Salut à tous !

j'ai eu, il y à fort longtemps, une discussion avec un internaute sur un forum et je viens de retrouver l'extrait en rangeant mes archives. Voici comment commence l'échange, que lui auriez-vous répondu ?^^


 

Piou a écrit:Que dois-je faire ? Me nourrir d'un futur imaginaire ou approfondir la richesse que m'apporte le présent ?

Humm Xie, joli problème philosophique

Je considère, en tant qu'éternel optimiste, que l'espoir d'un futur meilleur ne peut que favoriser notre présent. En effet, qui n'a jamais bossé dur à l'école à partir du moment où l'on a trouvé notre voie ou le métier que l'on aime ?

Selon moi il faut se nourrir du futur enjolivé, on se tirera nous-même vers le haut de la sorte.

De plus, approfondir la richesse du moment présent peut à mon avis prendre plus de temps, et génère le risque de "ne pas se contenter des petites choses simples".

Après à voir, parce que l'imaginaire ne remplacera jamais le réel. Mais toutes les belles choses humaines se sont un jour nourries au sein de l'homme par l'espoir.

Peut-être que la première solution proposée peut suffire à créer la seconde. Mais j'ai l'impression qu'il manque plusieurs inconnues à la question.

Un futur est toujours imaginaire et si nous savons ce que le futur nous réserverait, immanquablement il changerait, parce que nous le saurions. Puis, selon des écoles de psychanalyse, et d'autres de psychologie analytique, l'imagination seraient le manifeste de l'inconscient, lui-même un produit direct/indirect de nos désirs (et pour les secondes écoles, du vécu (expérience)).

Comment savoir si ce que nous apport le présent est une richesse ? La notion de richesse est abstraite, relative et intégralement subjective. Quelque chose a une certaine valeur, par rapport à un référentiel donné et/ou choisi. Pour certain, la vie se monnaie (coût des interventions dans les structures hospitalières américaines), pour d'autre, rien ne peut la substituer.

C'est à Piou de définir les richesses qu'il possède, entrevoie. Mais généralement, c'est lors de la perte des choses (matérielle, immatérielle, être...) que l'on réalise leur valeur, de manière subjective là encore. L'imagination peut entraîner une réelle désillusion. Le rêve est la raison même de notre choix de vivre selon les psychanalystes et associés. Ensuite, tout n'est qu'une question  de perception : qui écouter ? comment l'écouter et comprendre ? que dois-je faire ? Qu'ai-je envie de faire ? Qu'est-ce que mon entourage pense ? Puis-je me rendre indépendant de celui-ci ?

Si nous suivons les concepts émis par l'Homme, alors trouver une raison de faire telle ou telle chose peut sembler être compliqué. Mais je pense qu'il est encore plus compliqué de faire abstraction de tous ces concepts que nous avons mis en place, illégitimement par rapport à la nature : Pourrions-nous nous séparer de notre langage ? Je n'en suis pas sûr ; et pourtant, la nature n'a jamais signalé qu'un chat était comme tel, et que nous, nous serions supérieur à d'autre espèce (et tant d'autres choses).

J'ai l'impression que la réponse la plus précise serait la plus vague  

Le présent car comme dit épicure, ... " citation oublié ".... En gros si tu ne me profite pas du présent du ne profite pas de la vie. 
Juste un début...

carpe diem